CHRIST, LE PHARE DE NOTRE VIE

ZOOM SUR JE CONTEMPLE CHRIST

11/10/24 - Jean-Marc Boggetto

Avez-vous déjà pratiqué la voile ou fait du bateau à moteur sur la mer ? J’ai ce privilège et plus le temps passe, plus je vois de liens entre notre vie et ce qu’il se passe lorsque nous sommes sur un bateau. Il y a des mers calmes, agréables à naviguer, des climats généreux et plus faciles. Et puis, tout à coup, les conditions peuvent se gâter : les vents contraires se lever, les vagues se déchainer et la visibilité diminuer. Et puis, de nouveau, les flots s’apaisent, la crainte laisse place à la quiétude. Ces cycles ressemblent tellement aux circonstances de nos vies…

Bien d’autres points communs existent mais je n’en relèverais qu’un : lorsque la brume tombe sur la mer, la navigation devient périlleuse et anxiogène car le manque de visibilité fait perdre de vue tout point fixe permettant un repérage. Seule une boussole peut donner un maigre cap mais ne permet pas une navigation en sécurité : le risque de sombrer est conséquent.

La Bible présente Dieu comme étant le point de repère invariable, un phare visible par toutes conditions météo. Il n’est pas étonnant qu’il soit appelé « le rocher », « l’abri », « l’ancre ». Pas étonnant non plus que Jésus ait appris tant de choses à ses disciples sur une barque, dans le calme ou la tempête, en étant à leurs côtés …

UN APERÇU DE JE CONTEMPLE CHRIST

Je contemple Christ reprend le cap à suivre. Que l’on chante d’allégresse sur des mers calmes, ou que l’on soit dans les larmes de détresse au milieu des tempêtes, toujours ce point fixe : Christ. Et ce chant parle de plus qu’un point fixe : nous sommes appelés à sa contemplation. Être captivés par la beauté de celui qui nous accompagne en toutes circonstances, absorbés et émus par l’éclat de sa gloire.

Nos circonstances de vie ne sont pas à sous-estimer : lorsque notre bateau gîte, le réflexe de panique et de « jeter des regards inquiets » autour de nous est humain et compréhensible ... mais nous savons que Christ est avec nous, et nous pouvons nous rappeler de son identité : il est notre frère, notre Sauveur, notre ami, notre couronne de joie, de justice, celui qui jamais ne nous lâche, qui est avec nous sur la barque, qui a été tenté comme nous en toutes choses, et qui un jour nous prendra avec lui et essuiera toutes larmes de nos yeux dans la pure cité céleste. Il ne s’agit pas là d’une méthode Coué, mais de la sûre Vérité. Voici notre ferme espérance, dans la santé ou au déclin, dans la joie ou la peine.

Ainsi, il n’est pas anodin que ce troisième album se retrouve encadré par ces deux titres bien spécifiques : Connaître Christ et Je contemple Christ. Ce dernier chant, ayant inspiré le titre de l’album, résume la réponse que nous voudrions voir naître en nos cœurs après l’écoute des 12 chants précédents. Finalement, il ne s’agit donc pas d’une apothéose mais d’une prière finale, d’un vœu éclairé par la beauté de celui seul que l’album a voulu mettre en avant : Christ.


COMMENT UTILISER JE CONTEMPLE CHRIST DANS L’ÉGLISE ?

Ce chant trouvera sa place avec bonheur lors des introductions de nos cultes (un appel à se centrer et à contempler la personne de Christ), mais aussi en réponse à une prédication ou en conclusion d’une célébration. En effet, après qu’il se soit réuni pour adorer, quoi de plus beau que de renvoyer le peuple de Dieu dans le monde avec ce mot d’ordre et cette décision : dans la semaine qui s’ouvre et quelles que soient mes circonstances, je contemplerai Christ. 

J’aime particulièrement ce chant que je conseille vivement à celles et ceux qui traversent des épreuves mais aussi dans la pratique de la relation d’aide : encourageons nos frères et soeurs à contempler Christ, à toujours mieux le connaître par l’étude de la Parole qui le révèle, à vivre l’intimité avec lui par la prière, à nous émerveiller de sa personne et de son œuvre en ne nous privant pas de la communion fraternelle car nous avons besoin de nous rappeler de ces choses en communauté. Vous pouvez avoir confiance en ce Roc solide et fidèle qui ne faillira jamais.

Et lorsque nous atteindrons l’autre rive et que nous descendrons du bateau, nous pourrons alors contempler Jésus face à face (1 Pierre 1.8), dans une communion complète qui engendrera une joie éternelle.

Cet article fait partie d’une série : Zoom sur Contemplez Christ.